Souvent les mesures prises par le Gouvernement à l’occasion de la pandémie de COVID-19 manquent de cohérence ce qui entraîne incompréhension voire rejet de la part de beaucoup de citoyens. Je ne reviendrais pas aujourd’hui sur l’affaire des masques inutiles et même dangereux en avril et obligatoires en juillet. Je voudrais vous parler cette fois de l’autorisation pour les coureurs à pied (joggeurs en français) de ne pas porter de masque.
Si j’ai bien compris, le virus se propage par les gouttelettes (postillons) que nous émettons en respirant ou en parlant. C’est la raison d’être du masque qui en évite la propagation dans l’environnement. Cette émission est évidemment proportionnelle à l’intensité de nos échanges respiratoires. Un coureur qui respire énergiquement la bouche ouverte émet à l’évidence beaucoup plus de particules virales que le promeneur qui marche lentement la bouche fermée. Et bien évidemment en toute cohérence, on autorise les coureurs à ne pas porter le masque que l’on impose aux simples marcheurs. Il paraît que le masque gêne les coureurs. Par contre ces derniers ne sont pas gênés de contaminer leur environnement.
Petite remarque amusante : si vous ne portez pas de masque par oubli ou conviction en un lieu où c’est obligatoire et que vous tombez sur une patrouille de police, commencez immédiatement à trottiner en respirant fortement. Vous leur direz que vous faites de la course à pied (jogging) et que vous êtes dans votre droit.
