Il y a un an environ, le Ministère de l’Intérieur lançait une grande campagne incitant, sous peine de sanctions extrêmement lourdes, les possesseurs d’armes non déclarées à les déposer dans les commissariats ou dans les gendarmeries.
Beaucoup de nos concitoyens détiennent effectivement chez eus des armes. Souvent des armes de chasse héritées d’un parent, mais aussi des armes de guerre récupérées à l’occasion des nombreux conflits qui ont parcouru notre pays.
J’ignore si l’opération a eu un gros succès, mais on a vu un certain nombre de personnes, souvent âgées, apeurées par les menaces de sanction venir remettre quelques armes aux forces de l’ordre.
Ce qui est évident c’est qu’aucune crapule de banlieue n’est venue déposer sa Kalashnikov.
Quel intérêt donc de cette opération au regard de la sécurité publique ? Les personnes ayant déposé leurs armes étaient toutes des honnêtes gens n’ayant nullement l’intention de les utiliser pour commettre un quelconque méfait.
Le gouvernement n’avait rien à craindre de ces honnêtes citoyens. Que craignait-il donc ?
Tout simplement que face à une justice laxiste, dévoyée, ne respectant que les crapules et ayant un profond mépris pour leurs victimes, des citoyens utilisent un jour leurs armes pour se défendre, défendre les leurs ou leurs biens. Quelle horreur ! Ce jour approche, certains évènements récents en Corse le montrent. Il était donc urgent de protéger les crapules.
